Nouveauté des rayons des aromates dans les magasins, épicerie et supermarchés, je me suis intéressé à en savoir un peu plus sur ce sel et comprendre si c’est plutôt bon ou mauvais.

A la maison, on utilise très peu de sel et du coup j’en achète rarement. Il arrive aussi qu’il soit terminé, du coup j’ai demandé à mon mari d’en acheter. Il revient avec un boite achetée en grande surface dont je ne citerai pas le nom de la marque, et un message sur l’emballage bien attrayant : « Sel avec – 50% de sodium. Saveur salée conservée ». Super nouvelle, je me dis, et comme la nature n’aime pas le vide, je me demande tout de suite qu’est ce que les industriels ont bien du ajouter pour combler ce manque …
Je regarde alors la liste des ingrédients, je suis agréablement surprise car il n’y avait pas d’ajout d’exhausteur de goût comme le glutamate monosodique. L’autre 50% a été remplacé par des minéraux de mer (potassium, magnésium et calcium). En tout dernier de la liste des ingrédients, voilà celui qui me fait tourner mon pouce vers le bas sur ce produit : E535 : Le ferrocyanure.
Présent dans les sels fins de table, il sert à éviter que les grains se collent entre eux. Moins toxique que le cyanure, il présent un risque potentiel de contamination de métaux lourds et de ces symptômes :
- Réduction du transport d’oxygène dans le sang, engendrant alors des difficultés respiratoires, des étourdissements ou des maux de tête.
- Augmentation des migraines
- Provocation de sensation de fatigue et autres troubles physiologiques
- Augmentation de la sensibilité digestive
- Dérèglement de la flore intestinale
- Augmentation des démangeaisons et des allergies cutanées
Autant l’éviter, n’est ce pas ? Oui, mais comment choisir un bon sel ?

◊ Le sel est à limiter au maximum, mais privilégiez le sel marin non raffiné et vérifiez que le seul ingrédient est bien du sel. Le sel de Guérande, de Noirmoutier, de l’Ile-de-Ré, de Camargue et le sel de la Mer Morte répondent généralement à ces critères.
◊ Le sel “pauvre en sodium”, enrichi en potassium ou en herbes aromatiques est une bonne alternative à la surconsommation de sodium. Mais il faut y surveiller l’ajout d’additifs ! Le sel bio après récolte n’est ni lavé, ni traité chimiquement et ne fait l’objet d’aucune adjonction.
◊ Le Gomasio, produit typique japonais : un savant mélange de sel et grains de sésame, 90% de graines de sésame, de 5% de sel marin gris ou rose. On l’ajoute juste avant de déguster son plat pour donner de la saveur mais jamais en cuisson.
Il apporte phosphore & calcium à l’organisme grâce au sésame qui va fortifier le système nerveux et neutraliser l’acidité. Une synergie hors paire avec le sel marin, qui lui va favoriser la sécrétion des sucs digestifs et stimuler le métabolisme. Le sésame permet aux oligo-éléments du sel de mieux être assimilé par notre organisme. Parfait pour l’équilibre acido-basique !
◊ Sels aromatisés aux épices ou aux herbes :
Sel Aux herbes : Persil, romarin, aneth, origan ou basilic, vous pouvez en faire à diverses saveurs ou simplement composer un joli mélange. Il vous suffit de laver et sécher vos herbes au soleil ou en les cuisant au four sur une plaque, à 140°C, pendant 45 minutes puis de les mixer. On ajoutera ensuite le double du poids des herbes séchées en fleur de sel. Facile, non ?
Sel aromatisé aux épices

Pour 100g de préparation, mélangez :
- 70g de sel de qualité
- + 30g d’épices de curry, piment, cardamone, poivre, baies roses …